Durant la période de vacances, j’ai eu le temps de m’observer, réfléchir et méditer sur ce que je voudrais faire évoluer en moi, tant sur le plan physique, mental, moral que psychologique.
J’ai redéfini mon Idéal du MOI pour accompagner mon évolution personnelle.
Et j’observe que je décide de mettre toutes ces bonnes résolutions à mon retour de vacances… Avec la reprise de la rentrée et le rythme soutenu qui l’accompagne.
Curieux, non?
En débutant de cette manière, il est fort probable que toutes ces résolutions qui ont pour but essentiel l’élévation, vont se retourner contre moi.
En usant de cet idéal du Moi avec lequel je risque de me flageller, je vais me faire savoir que je ne suis ni à la hauteur des attentes que je me fixe, ni capable de tenir des résolutions que je me donne.
Et je l’organise de telle sorte qu’il me sois difficile de les tenir, ces résolutions, puisqu’à la rentrée, je vais être un peu focus sur la reprise.
Quoiqu’il arrive, je suis perdante à tous les niveaux.
L’idéal du Moi devient mon bourreau.
Réalisant cela, je me pose la question de «comment, malgré cela, continuer ma progression existentielle, sans me faire violence?»
Et je constate que la manière dont je me parle fait déjà la différence.
- Perdre du poids n’est pas égal que maintenir mon corps en santé
- Lire, étudier, me former PLUS n’est pas égal que nourrir mon besoin d’apprendre
- Trouver un équilibre famille/boulot/perso n’est pas égal à maintenir un équilibre adéquat qui respecte mes besoins et désirs
Je dois être vigilante à ce que les messages adressés ne soient pas des injonctions contraignantes et difficiles, pour ne pas dire impossible à tenir sur la durée.
Il est donc question de me parler gentiment et avec bienveillance, sans pour autant tomber dans le mielleux: je ne me fixe pas d’objectifs, je me donne une ligne de conduite.
Et c’est principalement ma bonne résolution de ce début d’année: être douce avec moi.
Je vous invite à faire de même. ;-)
Soyez doux avec vous,